jeudi 19 septembre 2019

Traverséé des Alpes 2019


Kilomètre 0 de la route des Grandes Alpes.

Liste des vidéos :
 



En 2018, quelques membres de notre club, le CTH ont proposé d'organiser une traversée des Alpes cyclo. Au départ de Nice, il s'agissait de remonter à Thonon-les-Bains par la route des Grandes Alpes. Nous sommes 16 à s'être inscrit, dont 1 membre de la section VTT (moi-même).

En janvier, j'ai acheté un vélo de route et commencé à m’entraîner. Peu de dénivelé au début, surtout besoin de prendre en main ce type de vélo, comprendre ses codes et travailler l'endurance. De nombreux conseils de la part de mes aînés m'ont permis de progresser dans la gestion de l’effort et l'alimentation (ma bête noire).

Au mois d'août, nous sommes partis en vacances en famille dans le pays basque et à Carcassonne, une très bonne occasion de finir mon entraînement dans des régions très vallonnées. 10 000 m de dénivelé fait au mois d'août. C'était bon, j'étais prêt !

Septembre, la traversée des Alpes était très proche, réunion de préparation avant départ, stresse de penser à tout, surtout sur le plan de l'alimentation. Ma solution, des barres de céréales, de l'ananas séché, une préparation à mettre dans l'eau pour apporter énergie, antioxydant, et minéraux. Finalement, l'alimentation que j'avais testée pendant mes entraînements, que mon corps acceptait bien.




7 septembre 2019, le jour J, on y était, au départ Nice, depuis l'auberge de jeunesse des camélias. Tout le week-end, il y avait l'iron man international de Nice. Un très beau cadre pour une belle épreuve. Après une halte sur la promenade des Anglais, quelques photos, on est enfin parti !!! Quel plaisir, avec un temps magnifique et les premières ascensions dès le départ.

On a longé la côte jusqu'à Menton (voir le départ en vidéo).

Première surprise du séjour, la route que l'on devait prendre était coupée car un rallye empruntait la même route que nous. Elle était fermée jusqu'à 19h00 donc, pas le choix de rentrer par une autre route mais en montagne, il n'y a beaucoup d'alternative, alors on est descendu en camion car la rallonge était trop importante, 2 heures par la route tout de même pour rentrer (au lieu de 30 à 40 minutes en vélo).

Au départ de l'auberge

Monaco


Sospel
Sur la route vers le col de Turini
Passage par le col de Turini, une longue ascension et un premier test pour les jambes avec 15 km et 1107 m D+, ça coupe le souffle... 😋


Sur la route vers le col de Turini
Rallye au départ du col de Turini

Au col de Turini




Plus d'information de lecture sur la1ère journée ici.


Deuxième journée, une des plus difficiles avec le col de la bonnette, la plus haute route d’Europe à franchir. On a eu un col de 500 m a monté pour se chauffer, puis notre première grande descente. Tout le monde s'est élancé pour arriver le 1er en bas. Il y avait de beaux lacets à prendre à la corde tout au long de la descente. Ensuite, on a commencé l'ascension avec pas moins de 60 km de monter !!!!! 😕😟 OUFFFFFFFFF (vidéo monté). La dernière route, c'était une côte de 23 km et 1600 m de D+ à monter en une seule fois juste après manger. Les 1er sont arrivés vers 14h 30 quand les derniers ont franchi le col à 16h45. Assurément, une très grosse épreuve pour tout le monde, d'autant plus qu'arrivé en haut à 2800 m, il commençait à faire froid en ce deuxième jour. (vidéo descente)

Du haut du col de la bonnette, on a monté tout ça !

Du haut du col de la bonnette.

Vers le col de la bonnette, en regardant derrière soit.

En descendant le col de la bonnette.

Route monté pour se rendre au col de la bonnette.


Plus d'information de lecture sur la 2ème journée ici.

Troisième journée, on aurait pu croire que ce serait plus facile mais une autre épreuve majeure nous attendait, c'était le passage du col d'Izoard, moins haut (2360 m), c'est vrai mais beaucoup plus raid, avec des pentes constantes entre 7% et 10% pendant 16 km. De quoi faire exploser des coureurs pas assez entraînés. Dominique Girardeau a troqué le volant pour le vélo ce jour-là, à la pause-déjeuner pour en faire l'ascension. Il s'en est sorti très bien à la grande surprise de ses collègues de vélo puisqu'il s'agit tout simplement de son 1er col. Bravo à lui. Une belle descente s'en est suivi, voir ici.

Monté du col de Vars en vidéo.

Vidéo dans la vallée.

Très belle descente de l'Izoard en vidéo.

Monté vers l'Izoard

Col de l'Izoard

Du haut du col de l'Izoard.

En montant vers l'Izoard, en regardant en arrière une route en ligne droit à 10% de moyenne.


Plus d'information de lecture sur la 3ème journée ici.

Quatrième journée, on était parti pour monter au Galibier, col mythique des Alpes mais le froid et les nuages étaient déjà là au départ de l'auberge. La 1ère partie de l'ascension consistait à remonter au col du Lautaret, une pente douce et régulière de 5% en moyenne mais cela nous paraissait presque facile après les 2 journées précédentes. Arrivé au col, on nous a indiqué que le col était très difficile avec un vent très fort et de la neige. Il faisait 4°C et le Galibier se trouvait quelque 500 m plus haut, logique d'y trouver la neige. Après un passage au café du col du Lautaret, on a décidé de le franchir avec les véhicules. Nous voilà donc parti à démonter les pédales des vélos pour les ranger tous dans le camion. Avec ce froid, le pique-nique nous faisait pas très envie alors une fois le col franchi, arrivé sur Valloir, on s'est arrêté au restaurant pour manger au chaud. Le temps était bien meilleur de l'autre côté du Galibier et le col du Télégraphe nous attendait pour une descente vertigineuse. Nous avons logiquement ressorti  les vélos. Pour finir, une déviation nous attendait et nous a obligé à monter un col supplémentaire, ce qui m'amène à penser qu'en montage l'expression un train peu en cacher un autre s'applique aussi aux cols. HARGGG. 😒

Col du Lautaret (température : 4°C)



Sculture de paille à Valloir (après le Galibier).



En haut du col du Télégraphe, prêt pour une grosse descente.


Plus d'information de lecture sur la 4ème journée ici.

Cinquième journée, le fameux col d'Iseran nous attendait, encore un col mythique des Alpes, qui culmine à 2764 m. Il s'agissait du deuxième plus haut que nous devions franchir. Pour s'y rendre, une nouvelle déviation nous attendait, un détour par un col en passant par Aussois, histoire de chauffer les jambes. Pour le franchir, il faut se rendre à Bonneval-sur-Arc. Un mur géant vous y attend. 12 km d'ascension qui vous amènent dans le parc de la Vanoise (Haute Maurienne). On peut y voir des marmottes, les pentes peuvent atteindre les 11%. L'air manque à la fin. On doit se battre jusqu'à la fin pour ne pas craquer. C'est un col très difficile. Nous étions encore plus content d'être parvenu en haut. Dominique a de nouveau pris le vélo pour faire l'ascension. Les 2 frères sont arrivés en haut du col ensemble fièrement ! La descente nous attendait ensuite.


Col de l'Iseran

En montant vers le col de l'Iseran

En montant au col de l'Iseran

Les ânes pour traversée les Alpes.

En montant au col de l'Iseran.

En descendant.


Plus d'information de lecture sur la 5ème journée ici.

Sixième journée, ou l'expression quand il y en a plus, il y en a encore prend tout son sens. Pas moins de 3 cols nous attendaient en cet avant-dernier jour dont un passage par le fameux col des Saisies d'où on observe le Mont Blanc. 😃 Que de paysages magnifiques ! C'était l'occasion de voir aussi le lac du Roselend, le col des Aravis en passant par les portes du soleil.

Glacier en motant au Rosenlend.
En motant au Rosenlend.

Col du Rosenlend.

Lac après le Rosenlend.

Lac après le Rosenlend.

Col des Saisies avec vu sur le Mont Blanc.

Pause déjeuner au col des Saisies.


Col des Avaris.



Plus d'information de lecture sur la 6ème journée ici.


Septième jour, la fin, enfin, mais le grand col de la Colombière était sur notre route. C'était le dernier et donc l'occasion de se donner à fond pour finir. Pour ma part, j'ai poussé mon cardio à 160 jusqu'en haut pour finir avec un sprint à couper le souffle. Content d'avoir été au bout de moi-même ! Le reste était principalement de la descente jusqu'à Thonon-les-bains. 70 km de descente dans la journée. Arrivé sur Thonon-les-bains, au KM 0 ! Tout le monde était très heureux de l'avoir fait, avec 636 km et 17 700 m de D+ au compteur ! Un grand beau temps nous a permis d'admirer les paysages autour du lac Lémen.

Voir vidéo descente avec la caméra placée à l'arrière du vélo.


En montant sur à la Colombière.

En montant à la Colombière.

En montant au col de la Colombière.

Arrivé au sprint au col de la Colombière, il en restait encore un peu.

Col de la Colombière.

Lac Léman à Thonon-Les-Bains

Kilomètre 0 de la Traversée de la route des Grandes Alpes.

Sur le port, le soir à Thonon-Les-Bains.

Plus d'information de lecture sur la 7ème journée ici.




Pour finir, voici quelques informations enregistrées avec Strava concernant l'ascension et la descente de l'Izoard.

On note que nos champions du tour de France se sont enregistrés aussi et le résultat est impressionnant, 3 fois plus rapide !!! On se rend mieux compte de l'exploit.

On note aussi que la puissance estimée peut varier beaucoup avec des pointes à plus de 800w pour une puissance moyenne autour de 160 w.

Enfin, je viens de découvrir qu'il y a eu un passage à 28% de D+ en montant sur l'Izoard, je vous laisse regarder la courbe.

J'aimerai finir en remerciant chaleureusement tout l'équipe avec qui j'ai fait ce parcours hors norme. Ça était un grand de joie pour moi, un séjour qui restera pour longtemps l'un de mes plus beaux moment de vélo. Merci.

Sportivement,
Kévin Pasquier.

Courbes vitesse, puissance et cardio pour l'ascension de l'Izoard
Classement de l'ascension de l'Izoard

Descente de l'Izoard


400m à 28% de D+ en allant sur l'Izoard, ça pique !








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